Bangkok – Singapour – Brisbane – Auckland. 24 heures de voyages et trois avions différents. Me voilà arrivé à l’autre bout du monde pour un séjour d’un mois en Nouvelle-Zélande. Mais… fatigué !!! Au moins, je suis aguerri question transport maintenant. Nous sommes en juin, c’est le début de l’hiver. Il fait un froid supportable à Auckland sur l’île du Nord, mais il paraît que ça va empirer en descendant sur l’île du Sud. Pour le moment, je m’attendais à pire !
Évidemment, je viens d’arriver donc, mes impressions sont assez minces pour l’instant. Mais je peux déjà vous dire que mon arrivée en avion a été très prometteuse. J’ai hâte de découvrir ce pays perdu au milieu de nulle part et complètement isolé du monde. L’Australie, son seul voisin proche, est quand même à six heures d’avion, soit pas du tout si à côté que ça finalement !
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Louer une voiture en Nouvelle-Zélande
Mon périple en Nouvelle-Zélande s’organise plutôt bien et facilement. Hier, après ma première soirée à Auckland, j’ai trouvé un Anglais dans ma chambre au réveil ! Il s’appelle Rachid, partage ma chambre et voyage ici en Nouvelle-Zélande pour 5 semaines (sur un an de voyage en tout). Comme je suis ici pour un mois moi aussi, on a décidé de se louer une voiture. Comme quoi, les chambres partagées constituent un très bon moyen de rencontrer des gens lorsque l’on voyage seul.
Louer une voiture ici, c’est très facile et bon marché en plus. Pour une citadine, cela nous coûte 15 dollars néo-zélandais par jour, soit 7,5 euros. Qu’il faut encore diviser par deux, donc cela nous revient au final à un peu moins de 4 euros chacun par jour. Voilà donc une très bonne manière de vadrouiller partout dans ce pays, et ce, à votre rythme. On rencontre également beaucoup de voyageurs en PVT (Visa de travail) pour des séjours de 6 mois à un an qui s’achètent carrément un van susceptible de servir de logement par la même occasion, permettant de réduire encore davantage le budget.
Organisation d’un mois en Nouvelle-Zélande
Comment organiser un mois en Nouvelle-Zélande ? Personnellement, j’ai fait simple : deux semaines sur l’île du nord et deux semaines sur l’île du sud ! Dans l’ensemble, ça a été un très bon découpage qui m’a permis d’explorer la majeure partie du pays. À l’exception des sports d’hiver, l’île du nord offre plus de diversité et d’activités citadines, mais l’île du sud est vraiment de toute beauté. Si vous aimez les treks, la nature et les grands espaces, n’hésitez pas à « bâcler » l’île du nord pour profiter de quelques jours supplémentaires dans les décors grandioses qu’offre l’île du Sud.
Mon « road trip » de ces deux grandes îles constituant ce pays le plus éloigné de la France s’est plus ou moins ficelé de la manière suivante :
- Semaine 1 : Auckland puis un rapide saut à la pointe nord de l’île du nord, le fameux Cap Reinga où se rejoignent la mer de Tasman et l’océan pacifique. La montée se fait en longeant la « Ninety miles Beach » qui n’en fait en réalité que 56, soit 90 kilomètres tout de même !
- Semaine 2 : Redescendre ensuite explorer la péninsule (fantomatique) de Coromandel, puis continuer la descente vers Wellington via Roturoa connue pour ses fortes activités volcaniques et Taupo renommée pour ses sports de l’extrême…
- Semaine 3 : Depuis Wellington, traverser en bateau pour rejoindre l’île du sud, en démarrant par une excursion dans le parc national d’Abel Tasman via Motueka, puis se diriger tranquillement vers Greymouth puis vers le Glacier Fox tout en longeant la côte ouest.
- Semaine 4 : Du glacier Fox, continuer la descente jusqu’à Wanaka puis Queenstown avant de commencer à remonter sur Christchurch via Tekapo puis Timaru, sur la côte est cette fois. De Christchurch, un avion me ramènera à Auckland après avoir rendu la voiture de location.
D’Auckland au Cap Reinga
Auckland est la plus grande ville de Nouvelle-Zélande avec 1 500 000 habitants environ, mais elle n’est pourtant pas la capitale du pays. C’est une jolie ville, active, agréable, de taille humaine et bordée par l’océan. Le contraste en arrivant d’Asie du Sud-est fut plutôt radical : une ville propre, bien organisée et tout ce qu’il y a de plus occidental.
Quelques allumés s’amusent à sauter à l’élastique de la Sky Tower, plus haute tour du pays.
La nourriture n’est pas exceptionnelle, j’apprendrai vite que c’est malheureusement le cas partout dans le pays ! On y retrouve d’ailleurs de nombreux fast-foods américains.
Retrouvez mon astuce pour concilier petit budget et nourriture de meilleure qualité !
Après quelques jours à Auckland, nous prenons la route du Cap Reinga à l’extrême nord du pays. Plus on s’éloigne d’Auckland, plus les moutons remplacent les gens ! C’est la campagne profonde et de grandes plaines vertes parsemées de moutons.
On décide de s’arrêter en chemin à Paihia puis à Russel pour aller explorer la Bay of Islands où l’on a fait un chouette tour en bateau dans cette baie magnifique. L’autre grosse attraction du coin, ce sont les dauphins qui nous ont accueillis à nageoires ouvertes et ont accompagné notre bateau tout au long de cette excursion.
On reprend ensuite la route pour atteindre le célèbre Cap Reinga, le point le plus septentrional de la Nouvelle-Zélande. Il est possible d’emprunter la Ninety mile beach si vous le souhaitez.
Juste avant d’arriver au Cap Reinga, vous pouvez vous arrêter pour voir les dunes de sable géantes de Te Paki, un endroit aussi surprenant qu’inattendu !
Passé les dunes de sable géantes, l’arrivée sur le Cap Reinga est tout simplement magnifique. C’est l’un des endroits que j’ai préféré durant ce séjour d’un mois en Nouvelle-Zélande. Et le Cap Reinga en lui-même mérite bien une photo lui aussi.
La redescente sur Auckland sera plus rapide, il faut commencer à penser à descendre pour rejoindre Wellington. D’autant que l’on a encore quelques étapes à faire entre-temps.
Mais le hasard faisant bien les choses, nous nous sommes arrêtés une nouvelle fois à Auckland ce soir pour une bonne raison : un match de rugby amical qui opposait la Nouvelle-Zélande à l’Angleterre !!! Une belle expérience que je recommande vivement si vous avez la chance de pouvoir assister à une rencontre des Blacks pendant votre séjour. C’était impressionnant, le stade était rempli. On a eu droit au traditionnel HAKA et à une victoire des All Blacks face aux Roasbeef 37 à 20. L’Angleterre ne s’en est pas si mal sortie même si les Anglais n’ont pas beaucoup touché le ballon. M’enfin, que demander de mieux que d’assister à un match de rugby des All blacks à domicile contre l’Angleterre ? Évidemment, ça aurait pu être une finale de coupe du monde, mais c’est déjà pas mal !
La péninsule de Coromandel, Roturoa et Taupo
Nouveau départ d’Auckland, mais cette fois en direction du sud. Enfin, pas tout à fait puisque l’on s’est d’abord dirigé vers la péninsule de Coromandel à l’est d’Auckland. C’est un coin assez surprenant où je n’ai eu l’impression de traverser que des villes fantômes. Éventuellement, aux heures de pointe, vous aurez peut-être la surprise de croiser quelqu’un ! En tout cas, je vous rassure tout de suite, vous ne serez pas embêté par les bouchons dans ce coin. En revanche, encore et toujours, des paysages de toute beauté.
Cette descente vers le sud commence finalement avec comme première étape : la ville de Rotorua, réputée pour son activité géothermique. Plus précisément, c’est dans la vallée de Te Puia que se trouvent des bassins ou piscines naturelles de presque toutes les couleurs possibles et imaginables.
L’endroit est aussi connu pour le geyser Pohutu de plus de 30 m de haut et qui entre en éruption plusieurs fois chaque jour !
De chouettes paysages et cette sensation curieuse d’être sur une autre planète à certains endroits.
L’étape suivante sur la route de Wellington sera Taupo, une ville qui est célèbre pour ses activités extrêmes, entre autres le Skyjump ou saut à l’élastique, le Skydive ou saut en parachute et même le Zorbing (je vous laisse consulter le lien pour ce dernier, je ne me risquerai pas à une description) ! Il existe aussi de nombreuses activités moins extrêmes comme la pêche ou la navigation de plaisance sur l’immense lac Taupo, mais aussi des treks et des balades à vélo. Bref, vous l’aurez compris, à Taupo il y en a pour tout le monde !
Au fur et à mesure que le mois de juin avance et, à l’inverse de chez nous, que l’on descend dans le sud, le froid commence à se faire sentir. Entre 10 et 15 degrés la journée, moins la nuit. Je continue à recevoir des avertissements concernant la rigueur de l’hiver sur la seconde île, ce qui n’est pas cool vu le peu de vêtements chauds dont je dispose. J’ai déjà dû investir dans deux pulls, un pantalon et un bonnet, mais je crains que ce ne soit pas suffisant. Je serais bientôt fixé…
« Autant dire que je ne suis pas près d’oublier cette journée : ce matin j’ai sauté en parachute !!! Incroyable !!! De 12 000 pieds, soit 3,5 km d’altitude plus ou moins, au-dessus du lac de Taupo (au centre de l’île du nord). Re-incroyable !!! On a pris un petit avion, on s’est envolé jusqu’à l’altitude souhaitée, puis la porte s’est ouverte. Deux tandems ont sauté dans le vide avant moi (tandem, car forcément, il y a l’instructeur), puis ce fut mon tour… Je m’approche du vide, fais un sourire crispé pour la photo (attraction touristique oblige), puis… Waouh, je ne sais pas trop ce qu’il se passe, on fait un looping, je suis perdu dans les airs en chute libre à 200 km par heure. Re-re-incroyable ! Finalement, on se stabilise. Je commence à réaliser et à regarder… Sensation de dingue, 40 secondes en chute libre au-dessus de paysages magnifiques et du plus grand lac de Nouvelle-Zélande. Enfin, le parachute s’ouvre. J’ai l’impression étrange de m’envoler à nouveau… Il n’y a plus qu’à se laisser planer calmement jusqu’à l’atterrissage au bord du lac. WOUAH !!! Ça y est, c’est déjà fini, mais que c’était bon ! »
Nous partons demain pour rejoindre Wellington qui est située quasiment à la pointe sud de cette île du nord à la forme pour le moins incongrue. Nous y resterons deux ou trois jours avant de prendre le ferry pour traverser le détroit de Cook et rejoindre la seconde moitié du pays.
Wellington, capitale du pays et traversée du détroit de Cook
Wellington, la petite capitale de la Nouvelle-Zélande avec à peine plus de 400 000 habitants. Une toute petite ville donc comparée à d’autres capitales. Il est vrai que le pays ne compte que 4,5 millions d’habitants dans tout le pays, dont presque un tiers à Auckland. On comprend facilement que la nature soit abondante ici, sans même parler de l’isolement géographique. À l’inverse, il y a presque douze fois plus de moutons que d’hommes, soit environ 50 millions de moutons !!! (et à mon avis, ils sont suivis de près par les vaches…)
Wellington est une ville sympa et animée. La vie nocturne y est pas mal développée avec des bars et des concerts. Ça fait plaisir de voir des gens et de picoler un peu quand on traverse autant de petits villages-fantômes ! La ville est au bord de l’océan, les pieds dans l’eau et entourée de montagnes. Un bel endroit.
Nous y passerons trois jours finalement avant de nous lancer dans la traversée du détroit de Cook pour rejoindre l’île du sud grâce au ferry reliant régulièrement les deux côtes. Deux compagnies proposent la traversée de Wellington (île du nord) à Picton (île du sud) :
N’hésitez pas à comparer le prix des billets, surtout si vous traversez avec un véhicule.
Voilà donc, à une vache près, comment occuper les deux premières semaines de votre séjour d’un mois en Nouvelle-Zélande. Pour ma part, il ne me restera alors plus que deux semaines sur l’ensemble de mon premier voyage pour visiter l’île du sud. Ensuite, il me faudra déjà prendre l’avion du retour… Quatre mois qui sont passés à une vitesse fulgurante ! Je n’en reviens pas. Mais bon, ce n’est pas encore tout à fait fini. Il nous reste encore à partir à la découverte de cette autre partie du pays beaucoup moins peuplée et beaucoup plus sauvage…
Motueka, Greymouth et direction le Glacier Fox
Me voilà donc sur l’île du sud de la Nouvelle-Zélande avec encore environ 15 jours devant moi pour en faire le tour.
Après la traversée en bateau, je suis parti de Picton pour aller rejoindre Motueka et pouvoir explorer le parc national d’Abel Tasman tout au nord de cette île. Ce parc a la réputation d’être l’un des plus beaux du pays, malheureusement, il pleuvait des cordes, donc ma visite a été grandement abrégée.
Ensuite, depuis Motueka, une grande journée de route m’attendait jusqu’à Greymouth en direction du sud.
J’ai tout d’abord rejoint le Cap Foulwind et la Foulwind Bay, autrement dit « la baie du vent mauvais ». Ils ne s’y sont pas trompés, l’endroit porte très bien son nom. C’est un endroit vraiment magnifique où la violence des éléments se rencontre, la mer, la terre et… le vent donc ! De nombreuses colonies de phoques vivent ici. Une petite promenade le long de cette baie n’est pas de trop. Mais sortez couvert !
Après cette escale pour le moins rafraîchissante, j’ai continué ma descente sur Greymouth tout en longeant la côte ouest, le long de la mer de Tasman. La prochaine étape sera celle des glaciers Franz Joseph et Fox.
Le glacier Franz Joseph fait souvent partie de la liste des incontournables à faire en Nouvelle-Zélande. C’est pourquoi je me suis orienté à la place sur la Glacier Fox, un peu moins connu et moins touristique. J’aime bien sortir des sentiers battus et puis c’est bien connu, un glacier en vaut un autre ! (Attention, ceci date de 12 ans déjà donc ce conseil n’est peut-être plus à jour. Pensez à vérifier si vous comptez faire cette étape des glaciers !) Le programme est le suivant, passer la journée à marcher sur le glacier avec tout l’équipement nécessaire d’une part et un guide d’autre part !
C’est une expérience assez géniale que de se promener sur un glacier même si, une fois de plus, il a plu tout la journée. J’ai mangé avec huit autres personnes sous une toile de tente en plein vent au sommet du glacier ! Pour autant et malgré la météo peu clémente, c’était une journée incroyable dans un lieu original et renfermant de magnifiques couleurs et atmosphères. Encore et toujours des paysages plus surprenants les uns que les autres au cours de ce séjour d’un mois en Nouvelle-Zélande.
Après cette étape des glaciers, il est temps de reprendre la route direction Wanaka cette fois. Il devrait vous rester environ une semaine sur ce mois de voyage en Nouvelle-Zélande.
Tout se passe très bien jusqu’ici, même si la fin de ce voyage approche beaucoup trop vite : plus que 13 jours désormais… C’est assez étrange d’ailleurs, je retrouve certains sentiments similaires à avant mon départ : à la fois content de rentrer, mais avec aussi beaucoup d’appréhensions. Toujours ce mélange d’excitations et de peurs très particulier qui maintient en haleine. Je me suis bien habitué à vadrouiller, passer des frontières, prendre des avions, changer de lits tout le temps et voyager avec ma maison sur le dos ! Aurai-je attrapé le virus du voyage dans cette histoire ?
Wanaka et Queenstown, le rendez-vous des sports d’hiver
L’étape suivante est Wanaka, une petite station de ski un peu plus au sud du glacier Fox.
Prise entre deux lacs et des montagnes, la ville de Wanaka est un lieu superbe. Difficile de le décrire autrement. C’est aussi un endroit plus discret et moins touristique (on se demande pourquoi) que sa plus célèbre grande sœur Queenstown. Mon second gros coup de cœur de ce séjour de 4 semaines en Nouvelle-Zélande.
Je comptais aller skier une journée, mais malheureusement, encore et toujours, le temps n’était pas au rendez-vous ! Vent, brouillard et neige m’ont empêché d’aller dévaler les pistes de ce pays.
En dehors des sports d’hiver et des treks, il y a en plus une attraction de taille pour cette petite ville d’à peine plus de 5 000 habitants : le Puzzling world.
C’est principalement un mélange de deux activités : une galerie remplie d’illusions optiques en tout genre et un labyrinthe géant où l’on s’est perdu pendant plus de 1 h 30.
De Wanaka, il est temps de rejoindre Queenstown encore un peu plus au sud, l’emblème des sports d’hiver du pays.
Coup de chance (ou non) notre arrivée à Queenstown s’est faite en plein pendant le Winter Festival, un gros festival local pour célébrer le début de l’hiver (puisque là-bas, les saisons sont inversées) et l’ouverture des stations de ski. Le Winter Festival est aussi appelé : « la plus grande fête d’hiver de l’hémisphère sud ». Fait amusant à souligner, ils en profitent pour fêter Mardi gras tous les 1er juillet ! Bien entendu, il faut le prononcer « mawdi gwa » ou encore « fat-tuesday ». Je l’aurai fêté deux fois cette année. Comme quoi il n’y a pas que nous qui importons des fêtes étrangères. L’ambiance est donc à la fête et il y a du monde partout, un contraste énorme avec le reste du pays ! J’y ai un peu retrouvé l’atmosphère des marchés de Noël en Alsace ou en Allemagne. Malgré le froid et le début de l’hiver, Queenstown n’en reste pas moins une ville très chaleureuse.
Enfin du coup en arrivant ce matin en plein festival, toutes les auberges étaient évidemment déjà pleines. Je me suis réfugié dans une auberge d’un petit bled à 20 kilomètres de là du nom de Arrowtown. C’est le bled le plus près de Queenstown. À 20 kilomètres ! Ce fut d’ailleurs une bonne surprise puisque Arrowtown, ancienne ville minière, s’avère être un lieu aux décors complètement pittoresques.
Dans ce coin-là, vous pouvez vous essayer à chercher de l’or, des fois que vous soyez chanceux. Je vous rassure, il y a peu de chances que vous deveniez riche, mais vous en garderez très probablement un souvenir mémorable !
Pour les amateurs de cinéma, près de Queenstown se trouvent également des spots célèbres qui ont abrité le tournage du film « Le seigneur des anneaux ».
Enfin, sports extrêmes oblige, vous pourrez ici aussi vous laisser tenter par un saut à l’élastique, mais dans un décor un peu plus naturel qu’à Auckland !
J’ai aussi réservé mes derniers billets d’avion. Ceux qui me ramèneront en France depuis la Nouvelle-Zélande, via les États-Unis. Je vous déconseille fortement de faire comme moi, simplement je pensais m’arrêter quelques jours à Las Vegas sur le chemin du retour, pour toucher quelques cartes. Par manque du temps et d’argent, je vais juste devoir me contenter de deux longues escales à Los Angeles puis à New York. Cela me permettra quand même de faire le tour du monde ! Et puis, avec plus de 10 heures d’escales à New York, j’aurai sûrement le temps de faire un petit saut dans Manhattan…
En attendant, il ne me reste plus que quelques jours pour remonter tranquillement la côte est jusqu’à Christchurch, principale ville de l’île du sud. Je ne crois pas que ce soit réellement une grande ville, mais plutôt qu’elle n’a pas vraiment de concurrente directe pour ce titre.
Tekapo puis Christchurch via Timaru
Après être parti tôt de Queenstown ce matin pour rejoindre Timaru, on s’est rendu compte que l’on avait oublié toute notre nourriture à l’auberge. Une façon idéale de gaspiller une heure et de l’essence pour rien. Ici en Nouvelle-Zélande, les auberges de jeunesse sont très bien faites, très propres et contiennent toujours une cuisine tout équipée. Il est vite pratique et économique (et meilleur) de se faire à manger.
C’était d’autant plus dommage que nous avons une longue route aujourd’hui pour relier Timaru où nous avons décidé de passer une nuit. Peut-être aurions-nous pu rejoindre Christchurch directement sinon ?
Sur cette route figure également mon troisième gros coup de cœur de la Nouvelle-Zélande, j’ai nommé le lac Tekapo. Le lac Tekapo est l’un des plus beaux de Nouvelle-Zélande avec sa couleur bleu turquoise. Le mont John dominant le lac offre des points de vue imprenables sur la région.
Au sommet du mont John se trouve aussi le plus gros observatoire de Nouvelle-Zélande, car l’endroit, dénué de toute pollution lumineuse, offre un ciel des plus spectaculaire.
Avec le recul, je réalise que pour couper la route de Queenstown à Christchurch, il aurait mieux valu passer une nuit ici au lac Tekapo, plutôt qu’à Timaru qui n’a aucun intérêt !
Timaru est un petit bled paumé, au bord de l’océan pacifique sur la côte est, sur la route de Christchurch. Rien de sensationnel à ce que je sache, d’autant quel le cœur n’y est plus vraiment je crois, car c’est aussi mon avant-dernière étape avant celle qui marquera la fin de mon voyage : Christchurch.
Il ne me reste que 3 jours sur mes 4 mois de voyage. Jamais je n’aurai cru qu’ils passeraient si vite (vous me direz en y réfléchissant bien que ce n’est pas si surprenant que ça). J’avais l’impression d’avoir tellement de temps, tellement de pays à découvrir, d’endroits à visiter, de gens à rencontrer et de kilomètres à parcourir. Mais non, il y a toujours une fin, qui arrive toujours trop vite.
Ces trois derniers jours se dérouleront plus ou moins de la manière suivante :
- Jour 1 : Trajet pour rejoindre Christchurch et y trouver un hôtel
- Jour 2 : Visite rapide de la ville et de sa cathédrale
- Jour 3 : Nettoyage de la voiture de location (ce qui ne sera pas un luxe) avant de la rendre.
Et voilà, je suis en direct de Christchurch, plus grande ville de l’île du sud de la Nouvelle-Zélande avec ses 350 000 habitants. Cette ville a connu des heures sombres au mois de mars 2019 lorsqu’elle a été victime d’attentats faisant 50 morts.
Ce soir, je dors en prison. Comme hier soir et demain soir. Mais je n’ai rien fait de mal, c’est simplement une ancienne prison qui a été réaménagée en auberge de jeunesse. Le cadre est assez délire, genre prison bien comme on l’imagine avec deux étages et un grand hall entre les cellules, et tout ce qui fait les charmes d’une prison quoi. Les chambres ne sont pas très grandes du coup ( ! ) et la principale différence réside dans le fait qu’ici on peut entrer et sortir à sa guise !
Si vous aussi vous désirez tenter l’expérience de dormir dans une prison tout en sachant que vous pouvez en sortir quand vous le souhaitez, rendez-vous sur leur site web.
Christchurch, capitale du Canterbury (Canterbury étant une région néo-zélandaise), est une ville comme beaucoup d’autres. Elle est grande, mais pas trop, comme beaucoup d’autres aussi. Elle est calme, mais pas trop et à l’air assez agréable à vivre, comme nombreuses d’autres encore. Une étape à faire si l’on est dans le coin évidemment, mais qui ne justifie en rien un déplacement à l’autre bout du monde à elle seule. Hormis sa jolie cathédrale, rien d’extraordinaire ici, à part flâner dans les rues, se balader dans la ville, glandouiller en prison et ruminer sur les quatre mois qui viennent de passer.
Demain, il ne me restera plus qu’à nettoyer la voiture puis à me rendre à l’aéroport à contrecœur. Si vous avez suivi mon road trip d’un mois en Nouvelle-Zélande, vous devriez être arrivé à la fin de votre quatrième et dernière semaine de ce séjour et en avoir pris plein les yeux au passage.
Me concernant, mon voyage se termine ici. Enfin, je ne le sais pas encore, mais il me reste une grosse galère d’avion, coincé à l’aéroport d’Auckland, puis une escale brève, mais néanmoins sympathique à Manhattan, en plein cœur de New York !
Mes deux principaux regrets au cours de ce parcours sont :
- de ne pas être allé au mont Cook, plus haut sommet du pays ;
- de ne pas être allé faire un tour dans le fjord de Milford Sound.
Mais bon, dans l’ensemble un mois en Nouvelle-Zélande permet déjà de faire un très beau tour sur les deux îles et d’en voir beaucoup. De toute façon, peu importe le temps que l’on reste, il y aura toujours des choses que l’on voulait faire en plus.
Et vous, êtes-vous déjà allé en Nouvelle-Zélande ? N’hésitez pas à me faire part de vos commentaires et de vos expériences !